- tael
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• 1732; malais tahil, tail, par le port.♦ Ancienne monnaie de compte chinoise, qui équivalait à 36 grammes d'argent. Des taels.⇒TAEL, (TAEL, TAËL)subst. masc.A. — MÉTROL. Unité de poids utilisée autrefois en Chine (d'apr. Lar. comm. 1930). Le taël n'est pas une unité fine de poids; il varie avec chaque ville (d'apr. Lar. comm.1930).B. — Unité de compte chinoise dont la valeur, variant selon les régions, équivalait à peu près à 36 grammes d'argent. J'allai trouver mon Chinois, auquel j'offrais de son jade 800 francs. Et Tien-Paô, — après avoir répété un tas de fois: « Quatre-vingt taëls (...) Quatre-vingt taëls, trop bon marché! » — me le laissait à la fin (GONCOURT, Journal, 1878, p. 1270). « Apporte des toiles! » Il ne bouge pas davantage. Garine, les poings fermés, avance, puis s'arrête. « Dix taëls si tu apportes les toiles avant une demi-heure. Tu m'entends? » Le Chinois s'incline et part (MALRAUX, Conquér., 1928, p. 135).Prononc. et Orth.: [
]. Att. ds Ac. dep. 1762. ROB., ROB. 1985: tael, -ël; Lar. Lang. fr.: taël, -el. CATACH-GOLF. Orth. Lexicogr. 1971, p. 219, 307: taèl. Étymol. et Hist. 1664 (Mém. du Voyage aux Indes orientales du General Beaulieu [† 1637] ds THÉVENOT, Relations de divers voyages curieux, Paris, t. 2, p. 57: trois cens taels); 1696 (L. LE COMTE, Nouveaux mémoires sur l'état présent de la Chine, t. 2, p. 111: leur écu [des Chinois], qu'on nomme leam que les Portugais appellent dans les Indes taël). Empr. au port. tael (1525 ds DALG.), et celui-ci au malais tahil (DALG.; KLEIN Etymol.). Fréq. abs. littér.:13.
tael ou taël [taɛl] n. m.ÉTYM. 1732, Trévoux; malais tahil, tail, par le portugais.❖♦ Monnaie de compte chinoise, qui équivalait à 36 grammes d'argent.0 (…) une liasse de ces taëls de papier d'argent que l'on brûle pour les morts (…)Claudel, Connaissance de l'Est, « Novembre ».
Encyclopédie Universelle. 2012.